Introduction
Les voitures autonomes sont de plus en plus considérées comme l’avenir de l’automobile : une voiture sans conducteur qui serait plus fiable au niveau sécurité que l’humain.
Ce projet de voiture autonome n’est pas récent : en effet depuis 1970 des laboratoires cherchent à construire une voiture capable de rouler sans conducteurs. L’évolution devient rapide grâce à l’évolution technologique des capteurs.
Plusieurs dates clés
- 1977 : laboratoire robotique de Tsukuba au Japon fait fonctionner une automobile auto sur un circuit dédié. Reconnaissance du marquage au sol et la vitesse de 30 km/h atteinte.
- 1984 : Mercedes testa une camionnette automatique équipés de caméras avec un logiciel de reconnaissance développé par une équipe de l’université de Bundeswehr à Munich. Vitesse max : 100 km/h sur un réseau routier sans trafic.
- 1987 : Commission européenne finança le programme européen Prometheus (800 millions d’euros), qui contribue, en outre, au développement d’outils technologiques dédiés à la conduite automatique.
- 1994 : Daimler-Benz réalise une démonstration, en situation réelle de trafic, sur l’autoroute A1 (Paris) de deux véhicules autonomes. Ces voitures étaient conduites par des logiciels capables de réaliser une conduite en file, changement de file et dépassement avec une vitesse de pointe de 130 km/h.
- 1995 : Un véhicule autonome réalise un trajet Munich-Copenhague, soit 1600 km (aller-retour), avec une vitesse max de 175 km/h. La plus longue section de conduite automatique continue fut de 158 km.
- 2009 : le projet Auto-Driving Car de Google a débuté. Voitures de niv.4
- Aujourd’hui : Une vingtaine d’entreprises internationales sont engagées dans la recherche sur l’automatisation des voitures. En outre, des entreprises du secteur automobile, comme PSA, Hyundai, Tesla ou encore Volvo, mais aussi du secteur informatique comme Google et Microsoft.
Niveaux d'automatisation
- Niv. 0 : Le conducteur uniquement
- Niv. 1 : Le conducteur assisté (régulateur de vitesse par exemple)
- Niv. 2 : Automatisation partielle, le conducteur superviseur (la voiture peut contrôler la vitesse et la direction / Ex : le park assist)
- Niv. 3 : Automatisation conditionnée (Conducteur délègue totalement la conduite dans des situations prédéfinies / exemple : fonction « embouteillage de la Volvo XC90).
- Niv. 4 : Plus de conducteur dans certaines situations (Voiture capable de e garer dans un parking sans que le conducteur soit là).
- Niv. 5 : Plus de conducteur, la voiture totalement autonome (Toutes situations / sans conducteur / Tableau de bord prend le contrôle sur toutes les fonctions de la voiture).
Les législations
- En France : l'Ordonnance du 3 août 2016 prévoit l’expérimentation de véhicules à délégation de conduite sur les voies publiques. La France autorise donc juste les essais.
- Dans le monde : La Convention de Vienne a été révisée le 23 mars 2016 : ce texte régule la circulation routière depuis 1968. « Les sytèmes de consuite automatisées seront explicitement autorisés sur les routes, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations Unies (ONU) sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire désactivés par le conducteur. »
Le réel souci pour démocratiser les voitures autonomes est au niveau de l’assurance auto et sur la responsabilité en cas d’accident de la route. Seules certaines fonctionnalités semi-automatiques sont autorisées aujourd'hui sur les routes ouvertes : par exemple les fonctions de direction à commande automatique (maintien de la voiture sur une voie) ou des fonctions d’assistance au stationnement (Park Assist).